‹ › ×
    Retour aux spectacles de la compagnie

    Compagnie Ololo

    3 CONTES DE LA RUE BROCA

    Accueil
    • L'histoire
    • Images et vidéos
    • Critiques
    • L'auteur
    • Documents
    • Contacts
    ACCUEIL
    • L'HISTOIRE
    • IMAGES ET VIDEO
    • LES CRITIQUES
    • L'AUTEUR
    • DOCUMENTS
    • CONTACTS

    Textes de Pierre Gripari

    Mise en scène et adaptation de Richard Lakatos

     

    Une pièce de théâtre et conte pour deux comédiens, 20 personnages et 5 marionnettes. Une balade dans l'imaginaire fantaisiste et poétique des contes de la rue Broca, pour le bonheur de tous à partir de 4 ans 

    L'histoire

    Dans une très vieille épicerie buvette, au 69 de la rue Broca à Paris, deux enfants sont  attirés par un drôle de  cochon  tout  rose qui brille dans  la nuit.  Ils découvrent  en  s’approchant  qu’il  s’agit  d’une  tirelire  sur  laquelle  est  gravée  une  mystérieuse  inscription :

     

    "Mets donc piécette dans le cochon

    pour belle histoire raconter.

    Quand de piécettes sera rempli

    la liberté retrouvera"

     

    Intrigués  ils  glissent  une  pièce  dans  la  tirelire  et,  par magie,  sont  instantanément  transportés dans  le passé de  la boutique où vivent des personnages plus étonnants  les uns que les autres.   Sorcière,  guitare,  patate,  marin,  directeur  de  cirque,  “Maman  Dieu”,  soleil  et  même... petit cochon rose !  

     

    C’est alors le début d’histoires extraordinaires…

    La sorcière de la rue Mouffetard

    Une sorcière “affreusement vieille et  laide” doit manger une petite  fille à  la sauce tomate pour devenir jeune et belle. Elle va tout essayer pour séduire Nadia qui tient l'épicerie de la rue Broca et va devenir, pour ce faire, une vieille dame sympathique. Mais  Nadia  la  fille  de  papa  Saïd,  est  pleine  de  ressources  et  d’imagination.  La sorcière ne sera jamais jeune et belle... 

    Histoire d’amour d’une patate

    Une simple pomme de terre, dont le rêve est de devenir une frite, se retrouve dans un  dépôt  d'ordures  où  elle  fait  la  connaissance  d'une  triste  guitare.  Devenues amies, elles sont découvertes par un directeur de cirque car, chose extraordinaire, elles parlent ! Les voilà embarquées dans une tournée internationale jusqu'au jour où le sultan de Pétaouchnok tombe follement amoureux de la patate et décide de la racheter pour se marier avec elle. ...  

    Le petit cochon futé

    Le  petit  cochon  rose  mangeait  des  glands  de  chêne  pendant  que  "Petit Dieu" créait la terre et le ciel. Contrairement aux autres animaux, comme le lion,  le  capricorne  ou  l'ours,  il  n'a  pas  eu  son  étoile  dans  le  ciel.  Pas  de constellation,  pas  de  signe  du  zodiaque.  Très  en  colère,  il  décide  de  se venger et vole  l'étoile polaire.  Il s'enfuit à Paris avec son butin et se cache dans une épicerie buvette. Mais  le soleil  le  retrouve et décide de  le punir, une terrible punition. Il sera transformé...   En tirelire ! 

    IMAGES

    VIDEOS 

    Clip vidéo

    Extraits en exterieur à Carpentras

    CRITIQUES

    AFS – La Provence

    Pourquoi le petit cochon devint-il tirelire !

    Réponse  dans  ce  spectacle  car  à  chaque  tintement  de  piécette  on  voyage  par  un  autre  conte :  la  sorcière  de  la  rue Mouffetard  doit  manger  une  petite  fille  pour  redevenir  jeune  et  belle.  Le  rêve  d’une  patate  amoureuse  d’une  vieille guitare  papotante  de  devenir  frite  se  transforme  en  tour  du  monde.  Un  récit  mythologique  de  la  création  de  l’univers dans lequel la jalousie du petit cochon le fera désobéir. Sur  le  plateau  un  homme  et  une  femme  orchestrent  des objets  hétéroclites,  improbables.  Inventaire  à  la  Prévert  de « Géo-trouvetout »  ce  gigantesque  capharnaüm  nous  promène  avec  une  facilité  ahurissante  de  lieu  en  lieu,  ville,  cave, ciel, d’un personnage à un autre, papa Saïd, sultan, petit dieu, d’un moment à l’autre, début du monde, jour, nuit. Les enfants sont conquis par cette « foultitude » de processus imaginaires. « ils z’en ont du travail pour ranger tout ça ».  

    TéléramaSortir - Enfants

    SÉLECTION CRITIQUE  PAR FRANÇOISE  SABATIER-MOREL

    LE COCHON À HISTOIREs de Pierre Gripari, mise en scène de Richard Lakatos

    TT  Deux enfants dans une ancienne boutique trouvent une tirelire en forme de cochon. Ils y mettent une pièce et sont  transportés  dans  le  passé  et...  dans  l'épicerie  de  papa  Saïd.  On  reconnaît  la  méchante  sorcière  qui  veut  manger Nadia à la sauce tomate, la pomme de terre (Patate de son petit nom) qui épouse un sultan et le cochon qui vole l'étoile polaire. D'après les "Contes de la rue Broca", de Pierre Gripari, ces trois histoires à dormir debout, subtiles et pleines d'humour, sont interprétées avec fougue et une sincérité touchante par les deux comédiens. Un spectacle à savourer sans hésitation. 

    LAMUSE

    Pas de doute, les enfants adorent les histoires de Pierre Gripari. Les voir sur scène, qu’ils les connaissent ou non, leur fait toujours plaisir. Ici tout démarre de manière astucieuse, avec la scène plongée dans le noir, des acteurs qui s’éclairent à la lampe de poche. On plonge immédiatement dans une ambiance mystérieuse, qui est celle de l’ancienne épicerie-buvette de la rue Mouffetard.  Trois contes sont proposés : la sorcière de la rue Mouffetard, (à ne pas confondre avec celle du placard à balais), une pomme de terre amoureuse qui rêve de devenir une frite et le petit cochon futé, qui vient de voler l'étoile polaire. Les comédiens ne ménagent pas leur peine, se changent et se griment, sans arrêt sur scène devant les enfants. Ces derniers s’amusent franchement, même s’ils préfèrent une histoire à une autre.  

    Le journal de Saône et Loire

    La folie de la rue Broca le 02/08/2013 MONIQUE PEHU

    Mardi soir, au Vallon des Rigolettes, petits et grands ont adoré ce Cochon à histoires , spectacle de la compagnie Ololo pour l’Été frappé. 

    Vraiment pas très tranquille cette rue Broca à Paris ! Au 69, il s’y passe des choses fantastiques, mais inquiétantes à la fois. La Sorcière de la rue Mouffetard, affreusement vieille et laide, doit manger une petite fille à la sauce tomate pour rajeunir, mais elle ne sera jamais jeune et belle. Une simple pomme de terre, qui rêve de devenir une frite, fait la connaissance d’une triste guitare dans un dépôt d’ordures… Un petit cochon tout rose, drôlement malin, vole l’étoile polaire !  Un vrai bain de jouvence que ces trois contes pleins d’humour et de fantaisie qui s’enchaînent avec allégresse, sans temps mort. Une sorte de dessin animé pour de vrai, qui donne parfois le tournis, servi avec fougue et bonheur par deux comédiens épatants. Et quel plaisir de (re) découvrir toutes ces histoires extraordinaires. Car qui n’a pas grandi avec Les Contes de la rue Broca de Pierre Gripari, publiés en 1967, adaptés et mis en scène ici par Richard Lakatos. Un pur régal ! Mardi soir, au Vallon des Rigolettes, petits et grands ont adoré ce spectacle présenté par la compagnie Ololo et que proposait la ville dans le cadre de l’Été frappé.

    L'AUTEUR

    Pierre Gripari, né à Paris le 7 janvier 1925 et mort dans cette même ville le 23 décembre 1990, est un écrivain français.

    Né en 1925 d'une mère manucure et médium, normande originaire de Rouen, et d'un père ingénieur d'origine grecque, Pierre Gripari reçut une éducation athée. Pendant la Seconde Guerre mondiale, ses deux parents meurent. Il doit alors abandonner ses études littéraires pour exercer divers petits métiers : commis agricole, clerc expéditionnaire chez un notaire et même, à l'occasion, pianiste dans des bals de campagne. Il s'engage ensuite, de 1946 à 1949, comme volontaire dans les troupes aéroportées. De 1950 à 1957, il est employé de la Mobil Oil, et exerce à cette occasion les fonctions de délégué syndical CGT. Il arrête ensuite de travailler pour écrire. Ne parvenant pas à faire publier ses ouvres, il trouve une place de garçon de bibliothèque au CNRS.

    Il se fait connaître en 1962 avec une pièce de théâtre Lieutenant Tenant, créée à la Gaîté-Montparnasse, puis avec un récit autobiographique, Pierrot la lune, publié aux éditions de la Table ronde en 1963. Sa carrière d'auteur commence alors vraiment. Ses ouvres littéraires suivantes ne rencontrent cependant pas le succès. Ayant quitté le CNRS pour vivre de sa plume, Gripari connaît la pauvreté. Refusé successivement par dix-sept éditeurs, il retrouve finalement une maison d'édition en 1974 grâce à Vladimir Dimitrijevic, le patron des éditions L'Âge d'Homme (« un éditeur qui sait lire », disait-il), qui lui accorde une liberté d'auteur totale en acceptant systématiquement tous ses livres. Gripari a exploré à peu près tous les genres. Excellent connaisseur des patrimoines littéraires nationaux, il sait aussi mettre à profit les mythes et le folklore populaire, sans dédaigner les récits fantastiques et la science-fiction. Il est ainsi parvenu à créer tout un univers. « Les seules histoires qui m'intéressent, écrit-il dans L'arrière-monde, sont celles dont je suis sûr, dès le début, qu'elles ne sont jamais arrivées, qu'elles n'arriveront jamais, qu'elles ne peuvent arriver ». On lui doit aussi bien des romans que des nouvelles, des poèmes, des récits, des contes, des pièces de théâtre et des critiques littéraires. Mais Pierre Gripari est surtout connu du grand public comme un écrivain pour enfants. Son ouvre la plus célèbre, les Contes de la rue Broca, paraît en 1967. Elle est composée d'un ensemble d'histoires mettant en scène le merveilleux dans le cadre familier d'un quartier de Paris à l'époque contemporaine ; certains de ses personnages sont des enfants d'immigrés. À la fin des années 1970, les illustrateurs Fernando Puig Rosado et Claude Lapointe contribuent à populariser ces contes. Les premières éditions des Contes de la rue Broca (chez la Table Ronde) passent inaperçues, mais leur réédition par Gallimard apporte succès et célébrité à Gripari. Ce recueil est traduit dans le monde entier, y compris en Allemagne, au Brésil, en Bulgarie, en Grèce, en Hongrie, en Italie, au Japon, en Pologne et en Thaïlande. Pierre Gripari a également été critique théâtral pour le journal Écrits de Paris.

    Il reçut en 1976 le Prix Voltaire pour l'ensemble de son ouvre. On retrouve nombre d'éléments biographiques dans un livre d'entretiens avec Alain Paucard réalisés en 1984, Gripari mode d'emploi. En 1988, il obtient le Prix de l'Académie française pour Contes cuistres.

    Décédé le 23 décembre 1990 à l'hôpital Saint-Joseph à Paris des suites d'une intervention chirurgicale, il est incinéré au cimetière du Père-Lachaise le 4 janvier 1991.

    (Source : Wikipedia)

    Vous pouvez ici télécharger le dossier du spectacle...

    CONTACTS

    Compagnie Ololo

    2 rue du pressoir 61700 Domfront

    infos@ololocie.fr

    Votre message